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Le CDJM publie quatre nouveaux avis

Le CDJM publie quatre nouveaux avis Posted on 31 janvier 2022

Le Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM) a publié quatre nouveaux avis, adoptés en séance plénière le 11 janvier 2022, consultables sur le site avec toutes les décisions précédentes.

Depuis sa création, le CDJM a reçu 492 saisines de la part du public, portant sur 232 actes journalistiques différents. 59 ont fait l’objet d’un avis et 14 sont en cours d’analyse.

Quelques explications sur les saisines que le CDJM n’a pas retenues, en application de son règlement intérieur :

•  2-001 à 22-005 // Les saisines ne peuvent être anonymes. Un même requérant a adressé CDJM les cinq premières saisines qu’il a reçues en début 2022. Contacté, le signataire qui figurait sur le formulaire a indiqué au CDJM qu’il ne l’avait jamais saisi. Le CDJM ne retient que les saisines provenant de personnes dont l’identité peut être confirmée. Toute information erronée (contact, adresse, coordonnées) rend invalide la saisine qui, quel que soit le cas présenté, ne sera pas retenue. 

• 21-191 // Le CDJM ne se prononce pas sur les choix partisans d’un média. C’est ce qui a été répondu à une requérante qui reprochait à un site d’information locale d’être « lié et favorable à une partie du conseil municipal dirigé par un homme souhaitant “anéantir le maire et ses soutiens” ». Une saisine ne peut porter « ni sur l’ensemble de la production d’un média, ni sur la ligne éditoriale d’un média ou les choix éditoriaux de sa rédaction ».  

• 22-006 // Le temps présent peut indiquer un futur proche. Un amateur de jeu électronique a saisi en janvier le CDJM pour inexactitude parce qu’un site spécialisé avait titré « le jeu XXX de nouveau jouable sur iOS et Android, enfin ». Or, constatait ce passionné, le jeu n’est toujours pas disponible. Le titre est une annonce, il indique un futur proche, et le présent est grammaticalement acceptable. La saisine n’a pas été retenue.

• 22-007 // Une expression imprécise n’est pas une faute éthique. Le lecteur d’un magazine lui reprochait, dans un article sur le suicide d’un artiste, d’avoir écrit que celui-ci était mort « en se défenestrant depuis le balcon d’un appartement ». Pour lui, l’expression décrivait une impossibilité. Si l’exigence d’exactitude s’applique aussi au vocabulaire, le CDJM a considéré la saisine irrecevable car elle portait sur un choix rédactionnel, pas sur une éventuelle erreur factuelle.

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