Le Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM) a publié trois nouveaux avis, adoptés en séance plénière le 10 novembre 2020 et consultables sur le site (avec toutes les décisions précédentes) :
- Saisi à propos d’un reportage diffusé par la chaîne BFM TV le 2 mai 2020 et également accessible en ligne sous le titre « Le coup de fil d’Emmanuel Macron à un boulanger lyonnais pour parler du confinement », il a considéré que certaines règles déontologiques n’ont pas été entièrement respectées et déclaré la saisine partiellement fondée (lire l’avis complet).
- Saisi à propos d’un article publié par le site Le HuffPost le 18 août 2020 et initialement titré « Kim Jong-Un ordonne aux Nord-Coréens d’abandonner leurs chiens pour qu’ils soient mangés », il a considéré que certaines règles déontologiques n’ont pas été respectées et déclaré la saisine fondée (lire l’avis complet).
- Saisi à propos d’un article publié par l’hebdomadaire Valeurs actuelles le 27 août 2020 et titré « Les couloirs du temps – 7e épisode – Obono l’Africaine », il a considéré que certaines règles déontologiques n’ont pas été respectées et déclaré la saisine fondée (lire l’avis complet).
Depuis le début de l’année, le CDJM a reçu 122 saisines de la part du public, portant sur 80 actes journalistiques différents. Parmi elles, 17 ont fait l’objet d’un avis, 42 ont été jugées irrecevables et 21 sont en cours de traitement.
Quelques explications sur les saisines jugées non recevables, en application des statuts du CDJM :
- 20-011 / Terme « servante » utilisé dans le titre d’une chronique. Le mot n’est pas utilisé au sens d’ancillaire, mais au sens populaire de celle « qui sert la soupe », ce qui ne traduit donc pas un non-respect de la dignité humaine.
- 20-116 / Mise en cause de la place des femmes dans les médias. Cette saisine ne concerne pas un acte journalistique précis, mais porte sur une réflexion globale sur la place des femmes dans les médias et le traitement journalistique de ces dernières.
Pour saisir le CDJM à propos d’une atteinte supposée aux bonnes pratiques journalistiques, consulter la page dédiée.